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STATIONNER A VALENCE

28 novembre 2007

Les cartes résidants dans d'autres villes.

CARTE RESIDANT A : Grenoble

                                Lyon

                                Paris

                                AVIGNON

                                                

zoomer sur l'image après avoir cliqué sur son lien correspondant.

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28 novembre 2007

Archives des courriers et des contacts mairie .

Ci joint les courriers envoyés et reponses de la Mairie de Valence :

-Courrier de 1998.

-Courrier de 2004

-Courrier mars 2007

-Courrier octobre 2007

-Courrier novembre 2007

14 novembre 2007

Certes stationner dans une ville est toujours difficile, à Valence comme ailleurs...

Mais tout de même, il ne faudrait pas grand chose pour rendre plus facile la vie des habitants du grand centre de Valence ...

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Petit tour de la situation actuelle :

1) Urbanisme et automobile :

En ce sens, Valence ne se distingue guère , elle suit fidélement avec dix ans de retard, les plans d'aménagement urbains développés dans la plupart des grandes villes.

La tendance dominante est au piéton-roi qui vient passer une heure à faire du shoping, boire un verre en terrasse ou flâner dans les rues piétonnes. Les horodateurs sont là pour assurer une rotation des véhicules pour lui permettre, le samedi ou en fin de journée, de se garer le temps d’aller faire un petit tour .Tous les derniers aménagements du centre ville de Valence sont fait pour lui…….mais les résidants doivent ensuite composer avec ces infrastructures tout le reste de la semaine.

Cette tendance qui consacre le piéton se fait largement au détriment de l'auto. Les boulevards de Valence en sont une illustration.

2) Les boulevards :

On a détruit les grandes et belles avenues à la fois encombrées et rapides , les voici maintenant découpées en couloirs incompréhensibles, obstrués de trottoirs médians , au profit de sinistres et désertes allées centrales où passe de temps en temps un bus isolé. Le gigantisme des trottoirs s'oppose à l'étranglement des voies de circulation où tout doit s'enfiler dans une interminable queue leu leu monomaniaque.Si l'activité requiert la circulation, nous voilà mal partis pour être actifs.

L'auto circule mal, mais quand on ne s'en sert plus ,comme on ne peut pas la ranger dans sa poche, qu'en fait-on ?! Ce n'est pas dans le plateau piéton que l'on va trouver la réponse.

3) Le plateau piéton :

Comme son nom l'indique la voiture n'y est pas la bienvenue et tant pis pour ceux qui y habitent ou qui y travaillent (surtout ceux qui sont livrés après 11h du matin ).

Mais pourra- t’on encore habiter demain en centre ville ?  Oui , mais à condition de se rendre à son travail , amener ses enfants à l’école , faire ses courses …en vélo.

Seulement voila, le Français ne veut pas se faire cycliste . Le Français n’est pas hollandais ou chinois. C’est peut-être dommage , mais c’est comme ça.

Doit-on transformer le centre de la vieille ville de Valence en musée et formater sa périphérie pour les dimanches de quelques touristes , cyclistes et rollers ?

Peut-on faire semblant de croire , sans faire rire , que l’ère du véhicule à 4 roues est révolue ?

Est que le centre d’une grande ville se doit d’être paisible , désert et inhabité comme la place de l’église d’un petit village de la Drôme?

Est-ce que la ville ce n’est pas plutôt l’activité fourmillante, le mouvement, la vie incessante, la circulation et les échanges, et les habitants qui la composent ?

Doit- on s’émerveiller de la mise en place d’un vide central et d’une thrombose périphérique , conjuguant ainsi le pire ? .

Autant de questions auxquelles ce blog vous invite à répondre en apportant vos informations, vos avis, et vos suggestions.

Situation critique mais pas desespérée , nous direz-vous .La réponse à tous ces problèmes arrive : ce sont les parkings souterrains de la société Qpark.

4) Les parkings souterrains :

Après avoir organisé une telle pénurie de stationnement en surface ces parkings devraient être pris d'assaut pour le plus grand bénéfice de Qpark. Et bien non ! Ils sont loin d'être pleins.

Il faut dire que, pour un habitant du centre, la perspective de descendre deux à trois fois pas jour dans l'univers glauque d'un deuxième sous-sol en déboursant près de 60€ par mois, n'a rien de très motivant.

Ce sont donc surtout des visiteurs extérieurs qui les utilisent et ça , ce n'est pas bon pour l'amortissement de telles infrastructures .

Deux solutions :

_Soit Qpark diminue ses tarifs.

_Soit les stationnements de surface deviennent plus rares et plus chers.

Devinez laquelle des deux solutions risque de prévaloir ?!

5) Disparition des stationnements de surface : le témoignage d'un quartier

"Nous habitons le quartier de la basse ville limité au Nord par la côte de la Manutention, à l'Est par le plateau piéton au Sud par le boulevard Gambetta et borné par l'autoroute à l'Ouest.

Depuis quelques années, toutes les actions d’urbanisme qui ont été menées dans ce quartier , ont dégradé , chaque fois un peu plus , le confort de stationnement de ses habitants :

Privatisation des parking publics de la DDE, du CDDP et des Archives , suppression de 60 % des places sous l’autopont et le long de l’autoroute , transformation des stationnements gratuits en stationnements à horodateur , saturation des places restantes par les véhicules exclus du plateau piétons en raison des contraintes et  d’un tarif trop élevé…Notre quartier, coincé entre l’autoroute et le plateau piétons , ne nous laisse aucune alternative de stationnement.

Seule mesure favorable que nous avons noté : nous bénéficions d’une relative et aléatoire mansuétude quant aux verbalisations de la police municipale..Tout le monde s’accordera à penser que cette mesure , qui n’a d’ailleurs aucun caractère spécifique , ne peut constituer une solution pérenne.

Depuis 10 ans nous demandons à la Mairie une solution de stationnement spécifique aux riverains (voir nos courriers ), à l'image de celles qui se pratiquent dejà dans la quasi totalité des grandes et moyennes villes de France. La seule initiative de la mairie qui va dans ce sens est le macaron du plateau piéton qui valide le principe d'un tarif spécifique aux habitants d'un quartier. Mais celui-ci n'est valable que pour les habitants du plateau piéton à un tarif 4 à 10 fois plus élevé que dans les autres villes (voir les tarifs de Paris, Grenoble, Lyon, Avignon ci-joints ).

Les objections formulées par l'adjointe chargée de la circulation à la Mairie de Valence, Mme PUGEAT ,sont depuis plusieurs années toujours les mêmes : " c'est compliqué... c'est long... il faut attendre "

Combien de temps faut-il pour imprimer 4000 macarons résidants et les vendre sur présentation des justificatifs de domicile, dans une régie municipale, à un tarif forfaitaire annuel raisonnable ?

Certainement pas des années !

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Nous rappelons une nouvelle fois le caractère complètement légitime de notre requête : rien ne peut justifier en matière de stationnement en centre ville, de traiter de manière indifférenciée les visiteurs de passage stationnant ponctuellement et les personnes qui habitent le quartier et payent leurs impôts sur la commune.

Nous souhaitons que cette évidence s'impose à tous comme elle s'est imposée depuis 7 ans déjà en Avignon où la carte résidant permet l'usage des stationnements payants du centre ville intra muros , pour un montant forfaitaire annuel de 47,80€.

Dans ces villes , les zones à stationnements payants sont mises en place parallellement à  la faculté pour leurs riverains d’acquérir une carte ou macaron de résidant leur en  permettant l’usage pour un abonnement forfaitaire allant de 10 à 14€ par mois .

Voici des exemples (avec les modalités complète en annexe ) : Paris : 10€/mois , Lyon : 14 €/mois , Grenoble : 12€/mois , Avignon : 47,80 € par an .

A Valence, à 2€/jour, soit environ 52€/mois, on est très loin du compte."

6) Conclusion :

Tous les valentinois résidants dans les quartiers munis d'horodateurs de la périphérie des boulevards et du plateau pieton sont en droit de demander et d'obtenir d'être traités de la même façon que leurs concitoyens des autres villes.

Les créateurs de ce blog, tous résidants dans le quartier de la basse ville de Valence , encouragent les habitants des autres quartiers concernés par les zones à horodateurs à en parler autour d'eux pour ensuite se constituer en un collectif de quartier. (Voir les démarches et les courriers de notre collectif en anexe).

Notre seul et unique objectif est d'obtenir de la municipalité la création d'un macaron résidants avant les élections municipales.

Nous vous proposons dés maintenant sur ce blog , d'entrer en contact, de nous donner votre avis et vos projets (cliquer en dessous sur : commentaires) pour ensuite mettre en place une coordination d'actions représentative.

                                                    

                                                         Le collectif des résidants de la basse ville .

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